Édition du mardi 2 octobre 2018
Le parc de logements augmente de 1,1 % par an en moyenne depuis 30 ans, selon l'Insee
Depuis 30 ans, le parc de logements français s’accroît en moyenne de 1,1 % par an. C’est ce qui ressort de l'étude publiée ce matin par l’Insee portant sur « le parc de logements en France au 1er janvier 2018 ».
A cette date, la France comptait 36,33 millions de logements contre près de 26,1 millions en 1988. Sur 100 logements actuellement, 82 sont des résidences principales, dix sont des résidences secondaires ou des logements occasionnels, et huit sont des logements vacants. Des proportions quasi identiques à ceux de 1988.
Avec près de 29 millions de résidences principales en 2018 (contre 21 millions en 1988), celles-ci progressent « à un rythme un peu plus élevé que l’ensemble du parc depuis le début des années 1990 jusqu’au milieu des années 2 000 », constate l’Insee qui note toutefois que, « depuis, il suit une progression annuelle moyenne d’environ 0,8 % ».
Si l’habitat individuel (qui ne comprend qu’un logement) représente 56 % des logements et est majoritaire, « sa part recule légèrement, après avoir progressé entre 1999 et 2008, car le nombre de logements collectifs augmente plus vite que celui des logements individuels du fait des évolutions récentes de la construction neuve ».
Résidences principales : près de six ménages sur dix propriétaires
En 2018, 58 % des ménages sont propriétaires, contre près de 55 % en 1988. « Cette part n’a cessé de croître depuis les années 1980 jusqu’en 2010, mais depuis, elle est restée stable », observe l’Insee qui indique que, « parmi les propriétaires, environ un tiers sont accédants » (c’est-à-dire qu’ils n’ont pas fini de rembourser leur emprunt pour l’achat du logement).
Si leur part a « fortement augmenté dans les années 1980 avant de baisser jusqu'au milieu des années 2000 », celle des ménages locataires de leur résidence principale a légèrement diminué dans les années 1980 et s’est depuis maintenu « aux alentours de 40 % ».
Logements vacants : 60 % se situent dans les communes rurales ou les petites unités urbaines
Sans surprise, les résidences secondaires ou logements occasionnels se situent « bien plus souvent » dans une commune rurale ou dans une petite unité urbaine (moins de 100 000 habitants) puisque qu’ils constituent quatre cas sur cinq contre seulement la moitié des résidences principales. « Toutefois, la part du rural a diminué depuis trente ans (41 % en 2018 contre 50 % en 1987) alors que celle des petites unités urbaines s'est accrue (de 33 % à 39 %) avec l’urbanisation », souligne l’Insee.
Reste que la majorité des logements vacants se situent, là aussi, dans une commune rurale ou dans une petite unité urbaine (60 % en 2018).
Outre-mer : forte croissance du nombre de logements
Alors que le nombre de logements a augmenté de 1,1 % par an en moyenne en métropole, le parc de logements situés dans les départements d’outre-mer (hors Mayotte) a progressé bien plus rapidement avec une croissance de 2,5 % en moyenne par an, passant ainsi de 437 000 à 923 000 logements en 30 ans. Même si, note l’Insee, « le nombre de résidences principales s’accroît un peu moins vite que l'ensemble du parc depuis 2008 ».
En outre-mer actuellement, 82 % des logements sont des résidences principales, 5 % des résidences secondaires ou occasionnelles et 13 % des logements vacants. « L’habitat individuel représente plus des deux tiers de l’ensemble des logements ultramarins [et] reste majoritaire quel que soit le type de logement, même si sa part baisse lentement depuis trente ans ».
Consulter l’étude de l’Insee.
A cette date, la France comptait 36,33 millions de logements contre près de 26,1 millions en 1988. Sur 100 logements actuellement, 82 sont des résidences principales, dix sont des résidences secondaires ou des logements occasionnels, et huit sont des logements vacants. Des proportions quasi identiques à ceux de 1988.
Avec près de 29 millions de résidences principales en 2018 (contre 21 millions en 1988), celles-ci progressent « à un rythme un peu plus élevé que l’ensemble du parc depuis le début des années 1990 jusqu’au milieu des années 2 000 », constate l’Insee qui note toutefois que, « depuis, il suit une progression annuelle moyenne d’environ 0,8 % ».
Si l’habitat individuel (qui ne comprend qu’un logement) représente 56 % des logements et est majoritaire, « sa part recule légèrement, après avoir progressé entre 1999 et 2008, car le nombre de logements collectifs augmente plus vite que celui des logements individuels du fait des évolutions récentes de la construction neuve ».
Résidences principales : près de six ménages sur dix propriétaires
En 2018, 58 % des ménages sont propriétaires, contre près de 55 % en 1988. « Cette part n’a cessé de croître depuis les années 1980 jusqu’en 2010, mais depuis, elle est restée stable », observe l’Insee qui indique que, « parmi les propriétaires, environ un tiers sont accédants » (c’est-à-dire qu’ils n’ont pas fini de rembourser leur emprunt pour l’achat du logement).
Si leur part a « fortement augmenté dans les années 1980 avant de baisser jusqu'au milieu des années 2000 », celle des ménages locataires de leur résidence principale a légèrement diminué dans les années 1980 et s’est depuis maintenu « aux alentours de 40 % ».
Logements vacants : 60 % se situent dans les communes rurales ou les petites unités urbaines
Sans surprise, les résidences secondaires ou logements occasionnels se situent « bien plus souvent » dans une commune rurale ou dans une petite unité urbaine (moins de 100 000 habitants) puisque qu’ils constituent quatre cas sur cinq contre seulement la moitié des résidences principales. « Toutefois, la part du rural a diminué depuis trente ans (41 % en 2018 contre 50 % en 1987) alors que celle des petites unités urbaines s'est accrue (de 33 % à 39 %) avec l’urbanisation », souligne l’Insee.
Reste que la majorité des logements vacants se situent, là aussi, dans une commune rurale ou dans une petite unité urbaine (60 % en 2018).
Outre-mer : forte croissance du nombre de logements
Alors que le nombre de logements a augmenté de 1,1 % par an en moyenne en métropole, le parc de logements situés dans les départements d’outre-mer (hors Mayotte) a progressé bien plus rapidement avec une croissance de 2,5 % en moyenne par an, passant ainsi de 437 000 à 923 000 logements en 30 ans. Même si, note l’Insee, « le nombre de résidences principales s’accroît un peu moins vite que l'ensemble du parc depuis 2008 ».
En outre-mer actuellement, 82 % des logements sont des résidences principales, 5 % des résidences secondaires ou occasionnelles et 13 % des logements vacants. « L’habitat individuel représente plus des deux tiers de l’ensemble des logements ultramarins [et] reste majoritaire quel que soit le type de logement, même si sa part baisse lentement depuis trente ans ».
A.W.
Consulter l’étude de l’Insee.
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